Une personne âgée, profondément affectée par le comportement des agents de la Cnam à Sfax, route de gremda, m’a confiée, d’un ton triste, lui était arrivé, décrivant le comportement de ces derniers envers elle et les autres adhérents qui attendaient depuis des heures. Tout ce monde qui attend son tour est souvent accueilli avec des cris ou des remarques empreintes d’indifférence, telles que «revenez dans dix jours !» ou «votre dossier est refusé», sans explications claires. Même lorsque des éclaircissements sont demandés, aucune réponse satisfaisante n’est donnée, et le citoyen est renvoyé avec des paroles sèches. Malheureusement, dans la plupart de nos administrations qui sont en relation directe avec le citoyen, la question de l’éthique semble presque inexistante. Pourquoi ces comportements persistent-ils ? Que se passerait-il si le personnel chargé de l’accueil prenait le temps de fournir une réponse convaincante, avec bienveillance et un sourire, surtout envers nos aînés qui peinent déjà à se déplacer ? Une cellule psychologique devrait être créée pour apprendre à ces fonctionnaires comment se comporter avec les citoyens…